Miss Cantine

Dans le monde, 28% des victimes de la traite sont des enfants: comment mettre fin à ce fléau?

Nous célébrons aujourd’hui, le 30 juin, la Journée internationale contre la traite des personnes. Son but? Sensibiliser à la situation des victimes de la traite des êtres humains et promouvoir et protéger leurs droits. Et même aujourd’hui, en 2018, il est encore nécessaire, et encore plus dans le cas des enfants, de la population la plus vulnérable.

Du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) rappelez-vous que1,2 million d’enfants sont victimes chaque année selon le Rapport mondial sur la traite des personnes, établi par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

Et ils avertissent que les chiffres pourraient être encore plus dévastateurs, car ils sont basés sur des données fournies par les autorités des pays dans lesquels ils sont produits.

De l’UNICEF expliquer que le trafic « C’est une entreprise millionnaire qui viole les droits humains des enfants et des adolescents, protégé par le droit international, notamment par la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant ».

Ce traité de 1989 fait référence à la traite des enfants dans le paragraphe 1 de l’article 11, qui stipule que « les transferts illicites et la rétention illégale d’enfants » sont interdits.

Qu’est-ce que le trafic d’enfants?

En l’absence d’une définition universelle, nous adoptons le principe de l’UNICEF.

« Un enfant victime de traite est une personne de moins de 18 ans recrutée, transportée, transférée, reçue ou reçue à des fins d’exploitation, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur d’un pays donné. »

Les enfants les moins protégés en 2018

Selon ICAT et l’UNICEF:

  • Les enfants sont même plus de victimes de la traite identifiées en Afrique subsaharienne et en Amérique centrale et dans les Caraïbes”: Respectivement 64 et 62%.

  • Les Les enfants réfugiés, migrants et déplacés sont particulièrement vulnérables à la traite Qu’ils échappent à la guerre et à la violence ou recherchent de meilleures possibilités d’éducation et d’emploi, très peu trouvent la possibilité de migrer de manière régulière et en toute sécurité avec leur famille.

L’ONG internationale Humanium identifie quelques causes générales qui poussent les enfants à se plonger dans la traite des êtres humains: la pauvreté, qui oblige les familles à migrer vers d’autres pays; les crises humanitaires, qui laissent des enfants orphelins et encore plus démunis; manque d’éducation; le manque d’enregistrement de nombreuses naissances; absence de législation stricte dans de nombreux pays contre les trafiquants …

Mais également, les enfants sont une activité très lucrative

  • Ils sont vendus pour être utilisés à des fins d’exploitation sexuelle ou de prostitution, pour demander l’aumône ou pour des mariages forcés.

  • Ils risquent leur vie en travaillant sur des chantiers de construction ou dans des usines, ou sont employés comme domestiques.

  • Ils sont donnés pour une somme d’argent considérable aux parents qui veulent adopter.

  • La vente d’organes d’enfants est de plus en plus fréquente. Parmi les greffes de reins pratiquées chaque année dans le monde, entre 5 et 10% proviennent de la vente illégale d’organes.

Des solutions?

Malgré que plus de 90% des pays du monde criminalisent la traite des personnesIl reste beaucoup à faire depuis l’entrée en vigueur du Protocole des Nations Unies contre la traite des personnes en 2003.

D’autre part, en 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté un Plan d’action mondial de lutte contre la traite des personnes, exhortant les gouvernements du monde entier à vaincre ce fléau. Son objectif est d’intégrer la lutte contre la traite dans les programmes des Nations Unies pour la promotion du développement mondial et le renforcement de la sécurité.

Le «Guide pour la protection des droits des enfants victimes de la traite» propose une série de bonnes pratiques en matière de protection et d’assistance des enfants victimes de la traite: de l’étape d’identification initiale à l’intégration et au rétablissement de l’enfant. .

L’objectif est de fournir des guides d’action sur le développement de procédures de protection aux gouvernements, aux organisations internationales et aux ONG. Mais ce n’est pas suffisant.

Certaines des solutions proposées par l’ICAT, organisme de lutte contre la traite des personnes aux Nations Unies:

  • Renforcer les systèmes de protection dans les pays d’origine, de transit et de destination prévenir, identifier, orienter et traiter les cas de traite, de violence, d’abus et d’exploitation à l’encontre d’enfants, y compris de personnes non accompagnées et d’enfants handicapés.

  • Évitez les mesures qui peuvent pousser les enfants à choisir des itinéraires plus risqués et à migrer seuls.

  • Élargir les voies légales et sans danger pour les enfants à migrer avec leurs familles.

  • Accélérer les résolutions de statut de réfugié.

  • Abordez les obstacles juridiques et pratiques qui empêchent les enfants de se réunir avec leur famille.

  • Améliorer la collaboration (…) transfrontalière, l’application de la loi par les autorités de protection de l’enfance et mettre en œuvre plus rapidement les processus de recherche et de réunification familiale, ainsi que des mesures de protection de remplacement pour les enfants sans protection parentale.

  • Renforcer les systèmes sociaux et de protection de l’enfance éviter, identifier, dénicher et traiter les cas de traite, de violence, d’abus et d’exploitation à l’encontre d’enfants et y répondre en fonction de besoins spécifiques en fonction de leur âge et de leur sexe.

Au vu des informations reçues, le chemin à parcourir est encore long et il appartient à chacun de mettre fin à ce fléau international qui attaque les enfants. Pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui, Journée internationale de la traite, à défendre votre enfance, un droit non reconnu pour de nombreux mineurs?

Dans Bébés et Plus Un enfant de six ans en phase terminale a collecté plus d’un million d’euros pour aider les enfants décédés des suites d’une pneumonie dans les pays pauvres. Elle est Nigérienne, a cinq ans et les internautes l’ont étiquetée « la belle du monde « 

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