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Risque professionnel pendant la grossesse et l’allaitement: quels sont vos droits et comment procéder

La grossesse est une étape dans laquelle le travail de la mère doit être un lieu sûr, à la fois pour elle et pour son bébé en gestation, mais la période d’allaitement l’est également. Et c’est parfois que les conditions de travail, le calendrier ou le type de travail effectué peuvent avoir un effet négatif, et il est important de le détecter le plus rapidement possible et de trouver des solutions.

Aujourd’hui, nous voulons nous concentrer sur analyser en cas de risque professionnel pendant la grossesse et l’allaitementet comment procéder dans ces cas. Rappelez-vous que ce droit est inclus dans la loi sur la prévention des risques professionnels.

Comment savoir s’il existe un risque professionnel pendant la grossesse et l’allaitement

L’article 26 de la loi sur la prévention des risques professionnels établit comment l’existence de risque pour la santé au travail des femmes enceintes et allaitanteset quelles mesures l’employeur devrait-il prendre dans ces cas.

« L’évaluation des risques comprend la détermination de la nature, du degré et de la durée d’exposition des travailleuses en situation de grossesse ou d’accouchement récent à des agents, des procédures ou des conditions de travail susceptibles d’avoir une incidence négative sur la santé des travailleuses ou du fœtus, dans toute activité susceptible de présenter un risque spécifique « .

Ainsi, si vous êtes enceinte et pensez que votre travail peut mettre en danger la santé de votre bébé ou le développement de sa grossesse, il est conseillé d’informer la société le plus tôt possible afin de prendre les mesures appropriées. La même chose se produit si vous allaitez.

Si, au cours de la grossesse ou de la période d’allaitement, les conditions de votre travail ou de vos fonctions varient, vous devez procéder à une nouvelle évaluation du risque.

Quels types d’emplois pourraient mettre en péril la grossesse et l’allaitement?

Plusieurs facteurs peuvent affecter négativement le développement normal de la grossesse et la santé du bébé, ainsi que l’allaitement:

  • Facteurs physiques, tels que le froid ou la chaleur extrême, le bruit constant, les vibrations, les chocs, les mauvaises postures, la posture debout longtemps, la fatigue mentale et physique … Parmi ces travaux, on peut citer, par exemple, ceux qui sont effectués dans des entrepôts frigorifiques, les travaux de chargement et télécharger, travailler avec des machines qui transmettent des vibrations …

  • Facteurs psychosociaux, qui conditionnent le développement normal et standard d’une grossesse. Dans cette ligne, nous inclurons les emplois avec une demande excessive, un taux d’activité élevé, le stress au travail, une prolongation de la durée du travail au-delà des heures autorisées … Par exemple, le travail posté, qui entraîne des écarts de temps importants le rêve de la mère.

  • Facteurs chimiques et biologiques, proviennent de la manipulation ou de l’exposition à certains produits chimiques ou à certaines conditions de travail qui, sans être a priori dangereuses, peuvent compromettre gravement la santé du fœtus et de la mère. La liste complète des produits qui ne peuvent pas être contactés pendant la grossesse ou l’allaitement est détaillée dans le document RD 39/1997 sur le règlement relatif aux services de prévention.

Grossesse et travail: prévention des risques professionnels

En outre, en ce qui concerne l’allaitement, le comité de l’allaitement de l’Association espagnole de pédiatrie élabore depuis longtemps un guide sur les risques professionnels pendant l’allaitement, avec les conseils, les informations et les clés nécessaires pour le rendre possible.

À cet égard, il considère qu’il est important de prendre en compte le nombre d’heures de séparation entre la mère et son bébé, les facilités offertes à la mère pour que le lait puisse être extrait et conservé correctement, et fatigue du travail. Ainsi, certains travaux avec des heures longues ou continues, des gardes ou des quarts de nuit pourraient constituer un facteur de risque pour l’allaitement.

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Comment procéder en cas de risque de grossesse et d’allaitement

Si, une fois l’étude terminée, les résultats révèlent un risque pour votre sécurité et votre santé, ou un impact possible sur votre grossesse ou votre allaitement, l’employeur doit: prendre les mesures nécessaires pour éviter l’exposition à ce risque, qui passerait par:

  • Adaptez vos conditions de travail.

  • Adaptez votre temps de travail.

  • Il pourrait inclure, si nécessaire, des mesures telles que: pas de travail de nuit ou de travail posté, comme prévu à l’article 26.1.

Selon la Cour de justice des Communautés européennes, le travail de nuit, même à tour de rôle, présente un risque pour les femmes enceintes et allaitantes

Que se passe-t-il si le risque professionnel persiste ou s’il est impossible d’adapter les conditions de travail?

Lorsque l’adaptation des conditions ou du temps de travail n’est pas possible ou que les risques persistent malgré ce qui précède, l’employeur doit procéder comme suit:

  • En premier lieu, vous devez être affecté à un autre poste compatible avec votre statut, au sein de votre groupe professionnel ou de votre catégorie équivalente, tant que le risque persiste.

  • Si cela n’était pas possible, Vous pourriez être affecté à un travail qui ne correspond pas à votre groupe ou catégorie, bien que dans ce cas, vous conserviez l’ensemble de la compensation d’origine.

Grossesse et travail: risques de grossesse et de changement d’emploi

  • Mais si la mesure précédente n’était pas possible, elle passerait à suspendre votre contrat de risque pendant la grossesse. Cette suspension durerait le temps nécessaire pour garantir la protection de votre santé et tant que l’impossibilité de revenir à votre poste précédent ou à un autre poste compatible avec votre état persisterait.

En cas de suspension du contrat, quel avantage économique me correspond?

Comme nous pouvons le lire dans le Guide Artemis 2018 publié par UGT, tant que le contrat est suspendu pour risque pendant la grossesse, Vous avez le droit de recevoir un avantage économique équivalent à 100% de la base réglementaire l’incapacité temporaire résultant d’éventualités professionnelles.

La gestion et le versement de l’avantage économique correspondront à l’Institut national de la sécurité sociale ou à la mutuelle des accidents du travail et des maladies professionnelles de la sécurité sociale, selon l’entité avec laquelle l’entreprise couvre les risques professionnels.

Si vous suspendez votre contrat de travail en raison d’un risque pendant la grossesse ou l’allaitement, vous devez effectuer une série de procédures administratives, détaillées dans le Guide de protection de la maternité de l’USO, – pour enregistrer votre situation et le risque spécifique de développement de votre grossesse ou de votre allaitement.

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Est-ce « le même que le fait d’être à faible risque de grossesse » comme « risque de grossesse »?

Bien que les termes semblent similaires, ces deux significations n’ont rien à voir. En cas de « risque de grossesse », la source du problème est le travail lui-même, alors que « risque de grossesse » peut être provoqué par plusieurs facteurs liés à votre santé, à vos conditions physiques ou au développement de la grossesse elle-même.

De cette façon, on peut trouver une grossesse à risque à un âge élevé de la mère, des maladies maternelles ou des problèmes chez le foetus, une grossesse multiple, une malformation utérine …

Si vous avez une grossesse à risque qui vous empêche de travailler, votre médecin généraliste vous inscrira pour une invalidité temporaire, que vous devrez traiter via la sécurité sociale. Dans ce cas, le montant de la prestation correspondra à 60% de la base réglementaire, à partir du quatrième jour du retrait et jusqu’au 20ème inclus, et à 75% du 21ème jour, à condition que la période de cotisation minimale soit respectée. Sécurité sociale.

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